La nouvelle

La nouvelle se distingue du roman par sa longueur courte. Avant le XXe siècle, la nouvelle se différenciait finalement peu du conte. Il s’agissait d’une histoire d’inspiration réaliste relativement courte. À partir du XXe siècle, les auteurs ont donné plus d’ampleur à la nouvelle en lui accréditant de nouvelles possibilités rendant ainsi ce genre littéraire accessible aux histoires policières, de science-fictions ou fantastiques.

La nouvelle fut inventée au Xe siècle par un iranien (Perse, à l’époque) du nom de l-Hamadhani. Elle apparaît pour la première fois dans la littérature arabe et se développe en France au Moyen Age. Au début, la nouvelle était une histoire courte distribuée dans la rue : faits divers ou récits religieux promouvant la morale de l’Église. C’est d’ailleurs pour cela que le mot “nouvelles” a été attribué aux journaux par la suite. Le premier recueil de nouvelles françaises date d’entre 1430 et 1470 et s’est inspiré du recueil de nouvelles italiennes de Boccace.

Le XIXe siècle voit l’essor de la nouvelle avec ses grands auteurs de la littérature française : Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Alfred de Musset, George Sand, Stendhal et Émile Zola qui ont participé au développement de la nouvelle au travers de la création de multiples recueils. Surtout fantastiques et réalistes, les nouvelles s’exportent dans le monde grâce aux auteurs tels que Edgar Poe ou encore Tolstoï, Hoffman, etc. Au XXe siècle, Sartre et Camus choisissent cette forme pour conter leurs histoires.

Contrairement au roman, la nouvelle est centrée autour d’une seule histoire et les personnages sont peu nombreux. La caractéristique de la nouvelle réside dans le fait qu’elle se termine par une chute, souvent courte et inattendue, bien qu’aujourd’hui, des fins ouvertes peuvent également être présentes.

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