La littérature américaine

La littérature américaine regroupe les productions littéraires issues d’auteurs de nationalité américaine. L’Amérique étant une nation relativement récente (XVIIe siècle), sa littérature en est de même. Elle s’inspire principalement de la littérature anglaise marquée par un impact colonialiste. Les premières littératures américaines sont donc coloniales : elles sont peu différentes des écrits anglais, mais tendent à décrire la vie coloniale, les amérindiens et traitent des interrogations religieuses et sociales liées à la colonisation. Des pamphlets et des essais militaires vantant les bienfaits de la colonisation marquent les premières œuvres de la littérature américaine. Outre les combats avec les amérindiens qui furent un sujet fort développé au début de la littérature américaine, la poésie voit aussi son essor au XVIIe siècle de façon assez originale, notamment à travers Anne Bradstreet et Edward Taylor, célèbres poètes de cette époque.

Le retour du calvanisme au début du XVIIIe siècle est marqué par des auteurs puritains comme George Whitefield et Thomas Hooker.

Vient ensuite la révolution américaine et avec elle ses nombreux écrits politiques engagés : Samuel Adams, Josiah Quincy, John Dickinson, Thomas Jefferson ou Benjamin Franklin ont créé des œuvres parmi les plus connues et ayant une très grande influence sur la culture américaine naissante.

Suite à l’Indépendance de l’Amérique, la littérature américaine prend son envol et se démarque de la littérature européenne, faisant naître avec ses œuvres, une identité américaine forte et originale. Les premiers romans américains voient le jour à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe.

Edgar Allan Poe fut probablement le premier écrivains à réaliser des poèmes et des nouvelles purement américains. Suivirent Nathaniel Hawthorne, Emily Dickinson, Marck Twain et Henry James qui concquirent petit à petit l’Amérique de l’Est puis de l’Ouest.

Le XXe siècle marque cependant l’âge d’or de la littérature américaine, avec “La Génération perdue” désignant un courant littéraire américain de l’entre-deux-guerres (parmi le plus connus des auteurs américains Ernest Hemingway).

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